EDITO MAI 2021
INVESTIR EN CHINE … QUI S’EST BIEN REVEILLEE !
UN MARCHE IMMENSE, MAIS SOUS-DETENU
La Chine est le seul pays qui a connu une croissance positive en 2020.
Elle ne dépend plus exclusivement du commerce international, mais la reprise de ce dernier va la faire surperformer encore en 2021 (de 8 à 9%).
Elle va peser également plus lourd dans les indices internationaux, elle va donc drainer davantage de capitaux, et s’ouvrir à l’épargne des ménages chinois qui ne cesse d’augmenter (chaque année, des dizaines de millions d’épargnants arrivent sur le « marché »).
Également, son marché actions étant peu mature, il est peu suivi par les analystes/brokers ; il y a de la place pour faire de la surperformance. Certes, les deux dernières années ont été excellentes en termes boursiers mais il est encore en retard par rapport à sa croissance économique réelle.
Le niveau de valorisation des marchés chinois reste raisonnable (notamment après la « respiration » du 1er trimestre 2021) et les flux d’entrées sont positifs, ce qui traduit d’une plus grande exposition des investisseurs étrangers à ce marché
Avec l’ouverture des marchés d’actions et d’obligations « onshore » (domestiques), les investisseurs ont la possibilité de s’exposer à un plus large éventail d’entreprises et de profiter des opportunités attrayantes qu’offre la Chine.
La Chine met également l’accent sur une croissance durable et équilibrée. Les décideurs chinois ont réaffirmé leur volonté de rééquilibrer le développement économique. Les critères ESG (environnement, social et gouvernance) commencent à être pris au sérieux par les fonctionnaires d’État dans l’évaluation des performances économiques.
En résumé,
Il devient désormais difficile d’ignorer le marché chinois d’actions domestiques dans vos allocations.
A très vite,
Frederick HASKELL